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ÉVÉNEMENTS 2015
11/03/2015 : Rosetta va tenter d'entrer en contact avec Philae
A partir du jeudi 12 mars, la sonde Rosetta va tenter d'entrer en contact avec le robot Philae, actuellement en hibernation à la surface du noyau de la comète Churyumov-Gerasimenko. Dans l'éventualité d'un réveil de Philae, les équipes du Centre d'opérations scientifiques et de navigation (SONC) du CNES à Toulouse se tiennent prêtes à recevoir son premier bulletin de santé. Une conférence de presse sera alors organisée au Centre Spatial de Toulouse et retransmise sur Internet.
Lire le Communiqué de Presse du CNES complet.
Lire aussi l'interview de Philippe Gaudon du CNES.
22/01/2015 : La comète 67P/Churyumov-Gerasimenko sous l'œil de Rosetta
Près de 6 mois après l'arrivée de Rosetta à proximité du noyau de la comète 67P, la revue Science publie, dans son numéro daté du 23 janvier 2015, une série de 7 articles qui permettent de dresser un 1er bilan de l'exploration de ce petit corps du Système solaire.
Lire l'article complet sur le site du CNES.
Gros plan sur une portion du petit lobe du noyau de 67P pris par la caméra OSIRIS-NAC de Rosetta le 14 octobre 2014 à l'altitude de 8 km. Crédits : ESA/Rosetta/MPS for OSIRIS Team MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA.
ÉVÉNEMENTS 2014
11/12/2014 : Les premiers résultats de l'instrument ROSINA
Les 1eres mesures de l'instrument Rosina de la mission Rosetta révèlent que le rapport deutérium/hydrogène (ou D/H) de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko est fortement enrichi en deutérium. Ces résultats sont en désaccord avec les hypothèses qui attribuent une origine cométaire à l'eau présente dans l'atmosphère et les océans terrestres. Ils indiquent également que les comètes de la famille de 67P ne sont pas originaires d'une unique région, la ceinture de Kuiper : certaines pourraient provenir du nuage de Oort.
Lire l'article complet sur le site du CNES.
Lire aussi l'article de l'ESA.
Rapport D/H par l'instrument Rosina sur Rosetta. Crédits : Marty/ESA
19/11/2014 : La descente de Philae vue par OSIRIS
Le mercredi 12 novembre 2014, la caméra OSIRIS-NAC de Rosetta a suivi la descente et le 1er rebond de Philae sur le noyau de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko. Elle se situait alors à près de 15,5 km de distance.
Crédits : ESA/Rosetta/MPS for OSIRIS Team MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA.
Cette mosaïque regroupe une série d'images de Philae et de la surface du noyau de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko prises par la caméra OSIRIS-NAC de Rosetta, caméra développée au Laboratoire d'astrophysique de Marseille (CNRS/Aix-Marseille Université), sur une période de 30 min encadrant l'heure du 1er contact de Philae avec le sol. Les heures indiquées dans l'image sont en UTC (Paris est à UTC+1h). Une comparaison du site d'atterrissage après et avant le contact permet de voir des détails nouveaux sur la surface ; 3 traces vraisemblablement laissées par les pieds de Philae et une quatrième à expliquer.
Lire l'article complet sur le site du CNES.
12/11/2014 : Suivez en direct l'atterrissage de Philae
Vivez ici les derniers instants de l'atterrissage de Philae jusqu'au contact avec la surface de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko le 12 novembre 2014. À votre disposition et en libre partage à partir de 15h30 (heure de Paris), 4 flux vidéos en simultané :
- Une vidéotransmission du CNES, pour vivre en continu et en direct les moments les plus importants de l'atterrissage de Philae avec des interventions des spécialistes présents sur les différents sites mobilisés en Europe.
- Une caméra embarquée au cœur du centre d'opérations du CNES de Toulouse (SONC) en charge de l'ensemble de la navigation et de la coordination de l'atterrisseur Philae.
- Un direct avec la Cité des Sciences et de l'Industrie à Paris avec un plateau d'invités prestigieux et des envoyés spéciaux.
- Nos films et reportages sur la mission Rosetta en continu.
Lire l'article complet sur le site du CNES.
15/09/2014 : Un site d'atterrissage et son "back up" retenus pour Philae
Environ 70 scientifiques et ingénieurs étaient réunis ce week-end à Toulouse, au SONC (Science, Operations and Navigation Centre) du CNES afin de sélectionner, parmi les cinq sites présélectionnés fin août, les deux sites les plus prometteurs pour l'atterrissage de Philae.
Réunion des scientifiques au Centre Spatial de Toulouse lors du
choix définitif des sites d'atterrissages de Rosetta/Philae.
© CNES/MALIGNE Frédéric, 2014
La trajectoire de descente de Philae n'est due qu'aux forces de gravité et aux forces de dégazage subies à partir du point de séparation, en tenant compte de sa vitesse initiale (composée de la vitesse de Rosetta et de la vitesse de séparation) et de sa direction initiale (l'attitude de Rosetta au moment de la séparation). Le SONC a calculé un grand nombre de trajectoires et, en tenant compte de toutes les incertitudes, les lieux possibles d'atterrissage qui seront situés dans une ellipse de plusieurs centaines de mètres.
Ces calculs de trajectoire, combinés aux données scientifiques de l'orbiteur, les images à haute résolution de la caméra Osiris, mais aussi les premiers éléments sur la composition de la surface fournis par Virtis, les niveaux de dégazage mesurés par Rosina, ou la température de surface par Miro, ont été pris en compte dans le choix du site d'atterrissage ainsi que du "back up".
Le choix s'est porté sur le site J situé sur le petit lobe de la comète. Ce site présente en effet le meilleur compromis concernant la durée de descente de Philae, la sécurité de l'atterrissage, l'ensoleillement et l'intérêt scientifique propre.
Si le site J s'avérait inutilisable d'ici le choix final qui sera fait mi-octobre, du fait notamment de l'activité de la comète difficilement prévisible, le choix se porterait alors sur le site de secours C. Situé sur le lobe principal de la comète, celui-ci présente des caractéristiques acceptables, à l'inverse des trois autres sites, mais rend plus difficile le sondage radar de l'intérieur du noyau par l'instrument Consert.
Lire le Communiqué de Presse CNES dans on intégralité.
Lire aussi l'article sur le site web de l'ESA.
25/08/2014 : Sélection du site d'atterrissage : première étape franchie avec succès
Ce week-end n'était pas un week-end comme les autres au CST : plus de 70 personnes étaient présentes, dont une quarantaine de scientifiques responsables des instruments de l'orbiteur fournisseurs des données telles que les images, les niveaux de dégazage, la température et la nature du sol, ..., et les responsables des instruments de l'atterrisseur Philae qui étaient venus pour faire leur choix. Avec les personnes en web-conférence, c'est autour d'une centaine de personnes qui ont participé à cette réunion.
L'objectif était en effet de sélectionner 5 sites d'atterrissage. Il fallait pour cela que le SONC fournissent les zones accessibles, c'est-à-dire, celles sur lesquelles Philae est capable d'atterrir (relief le moins tourmenté possible, vitesses et angles d'atterrissage, durée de descente, ...), les zones éclairées, les zones sur lesquelles les transmissions atterrisseur-orbiteur étaient possibles, ... Le LCC a regardé de son côté, sur une présélection de 10 sites faite dans la semaine, la survie de Philae en terme de température et de recharge de la batterie secondaire. L'équipe du LPG a vérifié que leur instrument de Consert, placé à la fois sur l'orbiteur et Philae, pouvait fonctionner et quels sites étaient les plus favorables pour la tomographie (radiographie) de la comète.
Le RMOC amenant avec lui un modèle 3D plus précis du noyau de la comète, l'équipe Osiris amenant de nouvelles images, dont la résolution pouvait aller jusqu'à 3 m, le SONC a dû s'adapter et raffiner les calculs au cours du week-end. Les sites préchoisis ont été légèrement déplacés.
Sur ces 10 sites ont été étudiées les couches géologiques et la nature du terrain a été discuté. Un premier niveau de critères scientifiques a été établi. Au final, la zone I fait l'unanimité des ingénieurs et des scientifiques. Les zones C, J, A, B sont les autres sites candidats mais ils ont tous leur défaut.
Les 5 sites sélectionnés pour l'atterrissage de Philae sur la comète 67P/G-C
Credits: ESA/Rosetta/
Après avoir fait les calculs sur l'ensemble de la surface, la prochaine étape consiste à zoomer sur les seules zones choisies, à refaire très précisément sur ces seules zones tous les calculs faits précédemment. Pendant ce temps, l'orbiteur se rapproche régulièrement de la surface. Les données scientifiques, ne serait-ce que la résolution des images, seront bien meilleures. Le rendez-vous est fixé au week-end du 13-14 septembre pour une sélection du site principal et du site de back-up.
Lire l'article en entier sur le site web de l'ESA.
24/07/2014 : Premiers éléments de la forme de la comète 67P/C-G
Dans les images de cette semaine, prises le 20 juillet depuis une distance de 5500 km, les plus gros éléments de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko commencent à apparaître dans les prises de vues réalisées par la caméra OSIRIS.
Chaque image de cette séquence est séparée par 2 heures et la comète a une période de rotation d'approximativement 12,4 heures. La nature double de la comète peut maintenant être observée même quand les images n'ont pas été interpolées pour lisser les pixels, et sa forme a été comparée à celle d'un canard (de fête foraine). Le changement de position de la rayure sombre en travers du "cou" de la comète dans la seconde et la troisième image est le résultat du changement d'ensoleillement et de l'ombre résultante projetée à la surface de la comète.
Une zone du cou semble significativement plus brillante que les régions environnantes. Cette région brillante, vue de façon plus évidente dans la première image, peut être le résultat de différences dans la composition de la surface ou de la taille des grains. Par exemple, ce pourraît être, par exemple, une région de glace fraîchement exposée ou le produit d'un resurfaçage.
Images de la Comète 67P/Churyumov-Gerasimenko prises le 20 juillet 2014 par la caméra OSIRIS de Rosetta depuis une distance d'environ 5500 km. Les trois images ont été prises a des intervalles de 2 heures et ont une résolution d'environ 100 m par pixel. Crédits : ESA/Rosetta/MPS for OSIRIS Team MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA
Lire l'article en entier sur le site web de l'ESA.
17/07/2014 : La double personnalité de la comète 67P/C-G
Les images de cette semaine de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko révèlent une forme extraordinairement irrégulière. Nous en avions eu un avant-goût avec les images de la semaine dernière et dans ce court laps de temps il est devenu clair que ce n'est pas une comète ordinaire. Comme son nom, il semblerait que la comète 67P/C-G soit en deux parties. Certaines personnes ont déjà remarqué la ressemblance avec un canard, formé d'un corps distinct et d'une tête.
Ce que la sonde voit en réalité est l'image pixellisées sur la droite, qui a été prise par la caméra OSIRIS de Rosetta le 14 juillet depuis une distance de 12 000 km. L'image à gauche montre la comète après traitement. La technique utilisée, appelée "ré-échantillonnage par interpolation", sert uniquement à supprimer la pixellisation et à rendre l'image plus lisse.
À droite : Comète 67P/Churyumov-Gerasimenko, image prise le 14 juillet par OSIRIS d'une distance approximative de 12 000 km. À gauche : La même image après un traitement de 'ré-échantillonnage par interpolation'. Crédits : ESA/Rosetta/MPS pour d'équipe OSIRIS MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA
Fred Jansen, Chef de la Mission Rosetta, commente : "Nous voyons actuellement des images qui suggèrent une forme de comète plutôt complexe, mais nous avons encore beaucoup à apprendre avant de sauter à des conclusions. Non seulement en termes de ce que cela veut dire pour la science de la comète en général, mais aussi pour notre planning d'observations scientifiques, ainsi que pour les aspects opérationnels de la missions tels que l'orbite et l'atterrissage."
"Nous devrons réaliser des analyses et une modélisation détaillées de la forme de la comète pour déterminer comment nous pourrons voler au mieux autour d'un corps de forme aussi unique, en prenant en compte le contrôle du vol et l'astrodynamique, les exigences scientifiques de la mission et les éléments liés à l'atterrissage, tels que l'analyse du site d'atterrissage et la visibilité atterrisseur-orbiteur. Mais, avec moins de 10 000 km à parcourir d'ici le rendez-vous du 6 août, nous questions auront vite des réponses."
Vue en rotation de la comète le 14 juillet 2014. Ce film utilise une séquence de 36 images interpolées, chacunes séparées par 20 minutes, donne une vue étonnante à 360 degrés de la forme générale complexe de la comète. Crédits : ESA/Rosetta/MPS pour d'équipe OSIRIS MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA
Lire l'article en entier sur le site web de l'ESA.
04/07/2014 : Rosetta se rapproche de la comète 67P/C-G
Comète 67P/Churyumov-Gerasimenko, prise par la caméra OSIRIS de Rosetta le 4 juillet 2014, à une distance de 37 000 km. Les trois images sont prises à 4 heures d'intervalle, dans l'ordre de gauche à droite. La comète a une période de rotation d'environ 12,4 heures. Elle couvre une surface d'environ 30 pixels, et bien que les détails de sa forme ne soient pas encore bien nets, l'image commence à révéler la forme irrégulière de la comète. Crédits : ESA/Rosetta/MPS for OSIRIS Team MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA
Source : ESA's website
15/05/2014 : Nouvelles images de la comète 67P/C-G prises par la caméra OSIRIS
La sonde européenne Rosetta vient d'observer un sursaut d'activité de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko, autour de laquelle elle doit se mettre en orbite en août prochain. Un nuage de gaz est apparu.
Depuis son réveil en janvier dernier, la sonde Rosetta observe régulièrement sa cible, dont elle s'approche à la vitesse de 800 m par seconde. Jusqu'ici, la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko était pour Rosetta un simple point parmi les étoiles. Entre le 27 mars et le 4 mai et plus particulièrement depuis fin avril, ce point est devenu nébuleux : la chevelure de la comète, ou coma, s'est formée à l'approche du Soleil. C'est ce nuage diffus de gaz et de poussières illuminé par le Soleil, long de 1300 km, que l'on peut voir sur l'image ci-dessus
Cette séquence d'images montre la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko se déplaçant en avant-plan d'un champ d'étoiles alors que Rosetta se rapproche de la comète de 5 millions à 2 millions de kilomètres en 41 jours (entre les 27 mars et 4 mai derniers). Durant ce laps de temps, Rosetta - et la comète - passe de 640 millions à 610 millions de kilomètres du Soleil. Ce rapprochement vers le Soleil engendre le développement d'une queue de poussières, comme en attestent les images successives de l'animation, révélant clairement l'activité cométaire dès fin avril . Chaque image, prise avec l'instrument OSIRIS/NAC via le filtre orange, est obtenue avec un temps d'exposition de 720 secondes. NAC (Narrow Angle Camera) est la caméra la plus puissante de Rosetta. © ESA/Rosetta/MPS for OSIRIS Team MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA
Cette activité nouvelle, caractéristique des comètes, était prévue. Mais les scientifiques ne l'attendaient pas forcément de sitôt. "Le phénomène s'est produit vers 4 ua (600 millions de kilomètres) du Soleil, ce qui n'est pas exceptionnel pour une comète. Même si, habituellement, on l'observe plus près du Soleil, à moins de 3 ua." explique Francis Rocard, responsable des programmes d'exploration du système solaire au CNES. À cette distance, "il est fort probable que les gaz qui créent cette activité ne soient pas de la vapeur d'eau, mais des gaz plus volatiles comme le CO ou le CO2", poursuit l'astrophysicien. "Tout cela devra cependant être confirmé par des analyses chimiques à venir."
Cette image est un zoom réalisé sur la comète le 30 avril dernier. La vue rapprochée dans l'encart de droite correspond à la compilation d'une grande série d'images, chacune obtenue avec un temps d'exposition de 10 minutes. On y observe que la queue s'étend sur plus de 1300 kilomètres à partir du noyau cométaire. Dans l'image de gauche, on voit la comète sur le même fond de champ d'étoiles que dans l'animation précédente. © ESA/Rosetta/MPS for OSIRIS Team MPS/UPD/LAM/IAA/SSO/INTA/UPM/DASP/IDA
Lire l'article en entier sur le Blog du CNES.
Lire aussi l'article du site de l'ESA.
18/04/2014 : Compte rendu des opérations des blocs 1 et 2 de la phase de recette post hibernation de Philae
Le Bloc 1 a concerné des activités suivies par le centre de contrôle LCC :
- pour le CNES, il y a eu :
- la dépassivation de la pile (Primary battery) : la tension des différents packs est correcte et relativement homogène, tout à fait conforme à ce qui était attendu,
- des essais du TxRx dans différentes configurations (chacune des 2 antennes pouvant servir de Tx et de Rx) : la dernière testée était celle qui avait posé des problèmes de gestion au CDMS, ce qui a été le cas aussi cette fois.
- les logiciels des instruments ont été soit changés, soit simplement raffraîchis. Tout a été nominal.
Le Bloc 2 était consititué d'activités instrumentales. Tous les instruments ont subi des tests, pour les plus marquants :
- le panorama des 7 caméras Çiva : les images des caméras 1 et 5 voient les panneaux solaires de l'orbiteur
copyright ESA/Rosetta/Philae/Civa
- une image prise par Rolis qui montre une composition en couleur du MLI (Multi Layer Insulation : isolation multi-couches) de l'orbiteur
copyright ESA/Rosetta/Philae/Rolis
- un mouvement up and down du détecteur d'APXS (résultat à confirmer)
- plusieurs rotations du caroussel de SD2
- un reniflage fait par Ptolemy qui a repéré plus particulièrement la raie de l'eau
copyright ESA/Rosetta/Philae/Ptolemy
- un "ping-pong" de Consert (synchronisation des modules orbiteur et atterrisseur de Consert) mais tous les autres instruments ont fait des mesures qui se sont montrées nominales : Romap, Cosac, Mupus, Sesame
De plus, la batterie secondaire rechargeable a été testée : le niveau de charge est actuellement de 33% après l'hibernation, pour une valeur attendue plus haute, mais qui reste suffisante pour attendre la recharge complète du mois d'août.
28/03/2014 : Réveil de Philae, l'atterrisseur de Rosetta
Le CNES vous invite à assister à la réception des premières données
.L'atterrisseur Philae de la mission Rosetta, qui doit être largué en novembre prochain sur la comète Churyumov-Gerasimenko, est sorti de son hibernation. Le CNES s'apprête à recevoir les premières données scientifiques que Philae enverra.
Pour Jean-Yves Le Gall, Président du CNES, "La mission Rosetta est l'événement majeur du spatial en 2014. Je me réjouis du réveil de l'atterrisseur Philae, objet d'une très grande fierté pour tous ceux qui ont contribué à ce formidable projet. Plus de 10 ans se sont écoulés depuis le lancement de Rosetta et aujourd'hui, tout semble fonctionner à merveille, c'est une véritable prouesse technologique. Le CNES, impliqué dans cette mission dès son origine, garde désormais un œil rivé sur Philae, depuis le Centre spatial de Toulouse, et prépare son atterrissage sur le noyau de la comète, à la fin de l'année".
Le CNES propose de découvrir le SONC (Science Operation and Navigation Center) qui sera aux avant-postes de l'atterrissage de Philae sur la comète en novembre, en participant à la visite presse le :
Mardi 15 avril de 10h45 à 12h45, au Centre Spatial de Toulouse
À cette occasion, Jean-Pierre Bibring et Hermann Böhnhardt, responsables scientifiques de la mission Philae, présenteront les premières données transmises par l'atterrisseur.
Inscription obligatoire (nombre de places limité) par mail auprès de Nathalie Journo avant le jeudi 10 avril.
Lire le Communiqué de Presse dans son intégralité.
27/03/2014 : La caméra Osiris de Rosetta livre sa première image de la comète 67P
Actuellement en phase de recette post-hibernation, la sonde Rosetta nous livre une première image, prise à 5 millions de kilomètres de distance, de sa cible, la comète 67P/Churuymov-Gerasimenko qu'elle doit atteindre l'été prochain. Cette image a été prise par la caméra Osiris, dans le cadre des activités de recette menées depuis le réveil de la sonde le 20 janvier dernier.
L'instrument Osiris (Optical, Spectroscopic, and Infrared Remote Imaging System) est le système de caméras scientifiques de Rosetta développé sous la direction de l'Institut Max-Planck pour l'étude du Système solaire (MPS) à Göttingen, en Allemagne. Ce système comprend deux caméras pour l'imagerie de la comète. La caméra WAC (Wide Angle Camera) réalise des images grand angle, tandis que la NAC (Narrow Angle Camera) couvre un champ plus petit mais avec une bien meilleure résolution spatiale. Le Laboratoire d'astrophysique de Marseille (LAM) a réalisé la structure opto-mécanique de la caméra haute résolution NAC et est impliqué dans les modèles de restitution 3D du noyau de la comète.
Osiris, fait partie des 11 instruments scientifiques de l'orbiteur Rosetta qui ensemble fourniront des données très attendues par la communauté scientifique internationale sur la géologie et la morphologie de la surface de la comète, sa gravité, sa masse, sa forme, sa structure interne, les zones actives, la dynamique du noyau et son atmosphère chargée de gaz et de poussières.
Osiris, ainsi que les caméras de navigation de Rosetta, vont acquérir régulièrement des images dans les prochaines semaines afin d'affiner la trajectoire de la sonde, et de l'amener progressivement à son point de rendez-vous.
La sonde est actuellement sur une trajectoire qui la conduirait, si elle restait inchangée, à passer à une distance de 50.000 km de la comète 67P avec une vitesse relative de 800 mètres par seconde. Une série de manœuvres critiques vont débuter en mai, afin de réduire progressivement cette vitesse, jusqu'à seulement 1 mètre par seconde, et l'amener à moins de 100 km du noyau au cours de la première semaine d'août. Entre mai et fin juillet, la comète, dont la taille est estimée à ~ 4 km, apparaîtra de plus en plus précisément dans l'objectif de la caméra d'Osiris. A une distance de 550 km de la comète, le noyau couvrira 400 pixels sur l'image de la NAC, ce qui correspond à une résolution à la surface de 10 mètres par pixel.
Ces observations de plus en plus précises permettront également d'affiner la connaissance de la vitesse et de l'axe de rotation de la comète et de la forme de son noyau. Une première évaluation de l'activité de 67P sera également possible. Autant d'informations cruciales pour préparer le rendez-vous clé de novembre prochain, l'atterrissage de Philae.
Comme Osiris, qui a été réactivée dès la première semaine de remise en service de Rosetta, ce sera demain au tour de Philae d'être rallumé. Ce réveil est en effet prévu le vendredi 28 mars, un rendez-vous qui sera suivi avec beaucoup d'attention par les équipes du Centre d'opération scientifique et de navigation de l'atterrisseur, le SONC, au CNES à Toulouse.
23/01/2014 : Premières données de Philae après le réveil de Rosetta
Les premiers paquets de données orbiteur donnant quelques températures internes de l'atterrisseur ont été reçues après le réveil de la sonde le 21/01. Elles sont de quelques 2 ou 3° inférieures à celles attendues, mais prouvent que les réchauffeurs activés pendant l'hibernation ont fonctionné et continuent de fonctionner correctement, que l'hibernation de Philae a aussi été un succès.L'atterrisseur va continuer à hiberner jusqu'au 28/03.
20/01/2014 : Le réveil réussi de Rosetta après une hibernation de 31 mois
Le réveil de la sonde Rosetta c'est bien déroulé comme prévu le 20 janvier 2014 à 10h00 Temps Universel (soit 11h00, heure de Paris). La confirmation est arrivée à 19h18 en temps local.
Signal envoyé par Rosetta suite à son réveil © ESA
Pour plus d'informations sur le sujet, voir le site web du CNES ou le site web de l'ESA.
20/01/2014 : Réveil de Rosetta après une hibernation de 31 mois
Le réveil de la sonde Rosetta est prévu le 20 janvier 2014 à 10h00 Temps Universel (soit 11h00, heure de Paris). La confirmation est attendue entre 18h00 et 19h00 en temps local.
Pour plus d'informations sur le sujet, voir le site web du CNES ou le site web de l'ESA.